Arrivant en vue de cette merveilleuse cité qui avais été son toit, sa demeure un court instant, surement trop court, des larmes se mirent à pointer sur le coin de ses yeux. Ou bien étais ce le soleil qui paru au dessus des collines et éclairant la route de sa merveilleuse lumière. Je rabattis ma capuche pour me protéger les yeux, je ne suis plus habitué à une si vive luminosité. Mon cœur bat la chamade, la cité a t'elle survécue aux prémices des temps de troubles qui sont apparus? Les Amazones ne me reconnaitront peut être pas, devrais-je faire demi-tour? retourner dans les limbes qui ont étés si sécurisantes, si séduisantes? J'ai parcouru une bien longue distance, je suis fourbu de fatigue. Je regarde ma main gauche, la longue cicatrice y est encore profonde et douloureuse.
Mon regard se reporte sur la cité et espère qu'elles sont toutes vivantes et en bonne santé. Je me remémore les très bons moments à avoir été leur tavernier. Et je me dis que c'était une bonne chose pour elles que je disparaisse. J'avance jusqu'à la merveilleuse arche d'entrée de leur cité, elle semble endormie, si belle et si tentante, pourtant je n'y rentrerais pas. Je vois un chêne non loin toujours le même millénaire et majestueux. Je vais a son pied, me pose contre et j'attends de voir l'activité renaître de cette glorieuse cité. Mon capuchon sur la tête, rabaissé tel qu'on ne vois pas mon visage, je commence à m'endormir au pied de l'arbre.